«La nuit du solstice» la box jardinage du mois de juin

Que reçoivent les jardiniers de Permacool ? Chaque fin de mois, découvrez sur le blog le contenu de la box jardinage. Au menu : le pois demi-ramant Shiraz, aux jolies cosses violettes riches en fibres, fer et vitamine C, ainsi que la pensée sauvage, aux fleurs comestibles, connues pour leurs vertus sur notre organisme. Cette box vous plait mais vous arrivez trop tard ? Vérifiez sa disponibilité dans la catégorie « Kit jardinage » .

Graines de Pois demi-ramant shiraz

Cette magnifique variété de pois mangetout à cosses violettes et aux fleurs bicolores est à la fois esthétique et productive. Celle-ci étant résistante à l’oïdium et tolérante au mildiou, vous récolterez ses gousses bien plates, encore tendres. Le secret du professeur d’horticulture : l’entretien du sol, par binages et sarclages réguliers, élimine les mauvaises herbes et permet l’incorporation de petites quantités de compost mûr en surface, ceci pendant les premières semaines.

J’offre dès 12,90€/mois

Graines de pensée sauvage

La pensée sauvage, aussi connue sous le nom de violette tricolore, est une fleur comestible reconnaissable à ses jolies fleurs teintées de blanc, de jaune et de violet. Au-delà de son aspect ornemental, elle présente des vertus détoxifiantes et des propriétés anti-inflammatoires. Le secret du professeur d’horticulture : grâce à sa richesse en principes actifs, la pensée sauvage est utilisée en herboristerie pour soulager différentes affections dermatologiques et enrayer certains problèmes pulmonaires. Elle est préparée sous forme d’infusion, de sirop, mais également de crème et onguent.

La surprise du mois : Un semoir à graines

« Semer clair* » ! Voilà une recommandation qui n’est pas toujours facile à appliquer, notamment lorsque l’on sème de très petites graines. Et pourtant, il est important de ne pas semer trop dense car les plantules qui se développent risquent de manquer d’espace racinaire et aérien. Conséquence : les plants, serrés comme des sardines en boîte, étouffent. Il existe des semoirs manuels qui permettent de distribuer, quasiment une à une, les graines, même minuscules, à l’endroit où vous souhaitez les déposer. Il suffit de disposer les graines dans la coupelle et de régler l’ouverture de sortie, selon la grosseur des semences. Le semoir manuel va vous permettre également de passer moins de temps sur l’éclaircissage et de limiter, par la même occasion, le gaspillage des semences !

Le DIY du mois : fabriquer un tunnel de culture

Ce petit abri léger a remplacé, presque partout, le châssis d’antan. Constitué d’arceaux et d’un film plastique transparent, il est simple à monter et astucieux. Il permet – entre autre – de lutter contre le gel, de gagner en précocité et de limiter l’action des prédateurs herbivores. Idéal pour les cultures basses.

1 Préparez le sol de façon à ce que le semis ou la plantation de mottes soit possible dès la pose des arceaux achevée. 2 Découpez le film plastique à la longueur souhaitée. 3 Arrondissez les arceaux découpés à la bonne longueur (2 m environ) en leur donnant leur forme (sur un tonneau, gros tronc d’arbre ou tout autre gros cylindre). Enfoncez solidement les arceaux dans le sol. Fixez la ficelle de tension en croix entre les arceaux. Semez et/ou plantez vos cultures. 4 Positionnez la bâche sur le sol, parallèlement aux arceaux. Fixez solidement l’une de ses extrémités à l’un des piquets enfoncés de façon inclinée (45° environ) dans le sol. 5 Veillez à tendre fermement la bâche sur les arceaux, puis fixez la 2de extrémité sur le 2d piquet.

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La question du mois

La terre de mon jardin est plutôt poreuse et ne conserve pas très longtemps l’eau de pluie. Dans ces conditions l’utilisation d’oyas est-elle indiquée. À quelles autres situations cette technique peut-elle être utile ?

La réponse de Jean-Jacques : La terre de mon jardin est plutôt poreuse et ne conserve pas très longtemps l’eau de pluie. Dans ces conditions l’utilisation d’oyas est-elle indiquée. À quelles autres situations cette technique peut-elle être utile ? Léa Bonjour Léa, On pourrait presque dire que l’oya est au jardin ce que le dromadaire est au désert ! Lors d’une période plus ou moins prolongée sans une goutte de pluie, cette poterie permet aux plantes de ne pas (ou peu) souffrir de la sécheresse. Quel est le principe de cette irrigation souterraine? L’oya est une poterie ventrue que l’on enterre jusqu’à son col (partie haute), que l’on remplit d’eau et dont on referme l’ouverture à l’aide du couvercle. Les parois de cette poterie d’argile sont poreuses : elles laissent passer l’eau. Cette eau se déplace du milieu le plus humide vers le milieu le plus sec. En pratique, ce déplacement se fait donc de l’intérieur de l’oya vers la terre qui l’entoure. Est-ce que ça fonctionne bien? Globalement, oui ! Cependant, il faut adapter le volume de l’oya (plus la poterie est grande, plus le système est performant) et tenir compte de la nature du sol. Si la terre est sableuse, l’eau sera moins bien retenue que si la terre est limoneuse. La suite est une question d’observation. Dans les débuts, il faut constater chaque jour le niveau de l’eau dans le récipient et compléter avant assèchement. En plein air et sous abri Sous serre, tunnel – grand ou petit -, en plein air, bac…, cette technique d’irrigation a fait ses preuves. À titre d’exemple, un oya de 10 L permet de n’arroser que tous les 8 jours en moyenne.

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